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30 mars 2016

Bienvenue en Turquie

D'Alexandroupolis à Istanbul : 296 kilomètres.

Encore soixante kilomètres à parcourir après Alexandroupolis avant d'arriver dans le milieu de l'après midi à Kipi, la frontière entre la Grèce et la Turquie.

Après les contrôles d'usage à la douane, nous sommes à présent sur le territoire Turc.

L'accueil Turc n'est pas un vainc mot, à la frontière, le personnel douanier ainsi que les militaires et la police nous souhaitent tous la bienvenue dans leur pays, quel contraste avec le pays d'à côté !
Dix kilomètres après la frontière, à Ipsala, nous faisons le plein d'eau dans un magasin de meubles, car nul part ailleurs nous trouvons de l'eau potable, le jeune vendeur tout souriant, nous remplit gracieusement l'outre et ses six litres d'eau avec sa bonbonne fontaine. Nous apprenons que l'eau des robinets en Turquie est impropre à la consommation. Dans cette ville, à côté d'une station d'essence, sous un grand abri équipé d'une douche avec eau chaude, nous nous y installons pour la nuit. Ce n'est pas parce que nous avons passé la frontière et changé de pays qu'il fait plus chaud, bien au contraire, il continue à souffler un vent froid. Peu après être installés, le responsable de la station vient nous proposer un thé chaud.
Aujourd'hui, dès le départ, nous avons encore droit à un vent glacial, mais cette fois, de face, il souffle fort toute la journée; nous avançons péniblement sur ces longues lignes droites et ses interminables montées. Dans les descentes il nous freine tellement qu'il nous faut continuer de pédaler.


A Kesan, ville assez importante, nous programmons un petit arrêt pour faire les magasins afin d'aller voir ce qu'il y a en alimentation, et également pour retirer au distributeur nos premières Livres Turcs, notre nouvelle monnaie.
Épuisés, après de gros efforts à lutter contre ce vent violent, à avancer à la vitesse d'un escargot avec seulement quarante huit kilomètres au compteur, nous faisons une pause à Malkara, et en profitons pour faire notre plein en eau, et par après, rechercher un bivouac. A peine le temps de poser Frisette et Passpartou que nous sommes déjà interpellés par une femme venue à notre rencontre, pour nous offrir le thé. Sans le savoir, nous n'allons pas repartir d'ici, et être choyés et gâtés en ce jour de Pâques. En fait, nous nous sommes arrêtés devant la boutique de la plus grande fromagerie laiterie de la région, la fabrique Yamam, celle ci emploie trente cinq personnes et traite quarante mille litres de lait par jour. C'est la patronne en personne qui est venue nous inviter dans son salon restaurant contiguë. Gülsen, surprise par ce que nous venons de parcourir à vélo, appelle sa fille et ses amis, ainsi que son personnel sur place pour nous les présenter, beaucoup d'entre eux s'attablent avec nous, nous questionnant sur notre voyage et notre famille, certains parlent anglais ce qui facilite le dialogue. Nous sommes très touchés par toutes ses attentions à notre égard. Par après, arrive le papa de Gülsen, Mehmet, il a 83 ans, quel gentil monsieur. La table est bien sûr garnie de nourriture de toute sorte, bien évidement du fromage, des pâtisseries, des toastes, des olives, de la glace ainsi que le çay, leur thé, servi à volonté, nous nous sommes bien régalés. Il n'est pas question de repartir, car peu après notre arrivée Gülsen nous invite à rester, nous dormons donc sur place.


 A la droite, Gülsen, la patronne.

En jaune, une prof d'anglais et sa famille

Le lendemain, avant notre départ, un copieux petit déjeuner nous est servi, et recevons un sac de trois kilos de divers fromages ainsi que des olives.


Okan

Avant de partir, Okan appelle son frère qui habite Istanbul, afin de nous recevoir lors de notre arrivée dans cette ville.
Il fait encore froid ce matin, il a même gelé, mais contrairement aux jours précédents, peu de vent et un beau soleil. Nous faisons une belle étape malgré notre départ tardif, et dès l’approche de la ville de Tekirdag apercevons pour la première fois la mer de Marmara que nous longeons à présent. Dans la soirée, nous trouvons refuge sous le chapiteau fermé d'un restaurant.
Encore une nouvelle journée venteuse, mais avec un peu de soleil pour parcourir cette route qui longe la mer de Marmara, mais il ne fait guère chaud.
Nous sommes à présent confrontés à beaucoup de trafic, pas d'autre alternative pour arriver à Istanbul - cette métropole de plus de 14 millions d'habitants - que d'emprunter de grands axes routiers. Une situation infernale, une route à 2X3 voies, et plus de bande d'arrêt d'urgence pour notre protection, du stress à chaque embranchement; il faut redoubler de vigilance car les automobilistes, les nombreux camions et bus sont peu respectueux. Par miracle, nous arrivons dans Istanbul sans être transformés en purée.
Quelle aubaine, Ozan nous attend ce soir après son travail, à la station de bateau d'Üsküdar, pour nous offrir l'hospitalité.
A très bientôt, pour la visite de la ville!

26 mars 2016

En Macédoine

De Thessalonique à Alexandhroupoli : 338 kilomètres.

Aujourd'hui c'est le 21 mars, premier jour du printemps, cela représente pour nous la sortie de l'hiver et laisse entrevoir des jours meilleurs, et surtout plus chauds, pour continuer notre périple. Depuis notre départ en avril dernier, en sillonnant les routes d'Europe, nous avons passé les quatre saisons.


Afin de passer rapidement Thessalonique qui se trouve en Macédoine, nous prenons la ceinture contournant la ville et évitons ainsi de passer par son centre; dès la première bretelle de sortie, nous nous dirigeons vers Lagina puis arrivons sur la nationale 2, route qui va jusqu'à la frontière Turque. Nous longeons le lac Kornia puis celui de Volvi, le plus grand des deux.

Lac de Volvi

Dans l'après midi, sur la droite de la route, au lieu dit Agria Marina, se trouve un ancien monastère que nous visitons, sur les lieux, nous rencontrons le prêtre.



L'endroit est sympa, il y a de l'eau et de quoi passer la nuit sous un abri, nous décidons donc de rester sur place. A proximité se trouve un stand, nous y achetons une confiserie artisanale, un régal, puis un pot de miel. Le vendeur parle l'allemand, il nous offre à boire et nous apporte deux chaises pour lui tenir compagnie, en discutant ensemble. Il nous parle de la crise de son pays, pas étonnant que la nourriture soit si chère ici, la TVA est selon le produit taxé à 13 et 23%. Plus tard dans la soirée, lorsqu'il apprend que nous allons dormir dehors sous un abri, d'emblée il nous propose de venir dormir chez lui, dans son village, à Modi. Nous laissons Frisette et Passpartou dans son stand, en lieu sûr, puis il nous emmène dans sa voiture. Le soir venu, il nous invite à aller manger ensemble au village du poisson et des spécialités Grecques, que nous ne connaissons pas. Angelos a travaillé plusieurs années en Allemagne, c'est un personnage sympathique, ouvert d'esprit et très généreux. Nous arrivons dans un petit bar qui fait également de la restauration, et nous nous installons à une table, autour de celle-ci se trouve trois amis d'Angélos, ainsi que le Papas, ce prêtre orthodoxe rencontré précédemment, qui officie à Agria Marina. Avec sa longue barbe et vêtu de sa robe noire, cet homme pieux est un personnage atypique, et sans aucune gêne de sa part, participe gaiement aux blagues que racontent chacun à tour de rôle, et qui font rire toute la tablée, de toute la soirée, il n'a pas arrêté de griller cigarettes après cigarettes tout en sirotant régulièrement des verres d'Ouzo, un alcool fort au goût d'anis qu'il faut mélanger à de l'eau, comme le Pastis, il nous a un peu surpris par son attitude, on a trouvé cela très drôle et comique, on se serait cru dans un film avec Fernandel jouant Don Camillo.

En compagnie d'Angélos

Après une bonne nuit passée chez Angelos, le lendemain matin nous le quittons en le remerciant bien pour toute sa générosité, et filons le long de la côte, il fait gris mais il ne pleut pas.



Arrivé à Néa Kerdilla, nous décidons de faire un petit détour pour visiter le site archéologique d'Amfipolis, malheureusement fermé, mais par une route qui grimpe à 17 %, nous arrivons au musée de la Macédoine antique, celui-ci est ouvert et est dédié au royaume d'Alexandre le Grand.









Musée de la Macédoine antique.

Après la visite, nous continuons à suivre cette belle côte sauvage, malheureusement sous un ciel couvert. Repéré sur la carte, nous arrivons au panneau indiquant les sources d'eau chaude. Sans hésitation, nous y allons en empruntant une petite route qui part sur notre gauche. Nous arrivons dans un site exceptionnel, des sources d'eau chaude qui jaillissent des entailles de la terre, dans des bassins, en plein air, au milieu d'une nature luxuriante et qui s'écoulent par après dans le fleuve Marmara, tout proche, idéal pour se rafraîchir après les bains. Quel bien être, se prélasser à poil dans une eau à quarante degré. Il y a avec nous, quatre couples, ainsi que trois jeunes Allemandes avec qui nous conversons. Nous y restons plus de deux heures dans l'eau, jusqu'à la tombée de la nuit, à proximité se trouvent des bâtiments à l'abandon, idéal pour notre bivouac.

 Les sources et bains d'Eleftheres

Sur la droite, une des source qui se jette dans le fleuve

Le lendemain matin, après notre petit déjeuner, et avant de reprendre notre route, nous nous octroyons encore un bain d'une heure, là, nous sommes seuls. Il fait toujours aussi gris et le ciel est de plus en plus menaçant d'autant, il y a beaucoup de vent soufflant du sud, prémices d'une pluie certaine. Nous arrivons à passer la ville de Kavala avant d’être rattrapé par la pluie.


Karvala

Nous roulons ainsi une bonne partie de l'après midi sous nos capes avant de trouver enfin un refuge dans une bergerie, et se mettre à l'abri pour y passer la nuit, à une vingtaine de kilomètres de Xanthi, la prochaine ville.
Il n'a pas arrêté de pleuvoir toute cette nuit, heureusement nous sommes au sec. Le lendemain, nous devons retarder notre départ car il pleut encore. Nous ne partons qu'en fin de matinée lors d'une accalmie. Arrivés à Xanthi, en faisant nos emplettes nous apercevons quelques femmes voilées ainsi que les premiers minarets qui se dressent, nous ne sommes plus très loin de la frontière Turc, et la communauté musulmane est très présente dans cette région est du pays. Dans les villages que nous passons par après, on voit ainsi mosquées et monastères. A la sortie de Xanthi il repleut à nouveau, nous trouvons à nous abriter le temps de laisser passer ce nuage perturbateur. Peu avant Komotini, sur une route secondaire, nous trouvons une fois de plus refuge dans un petit monastère.

Notre havre de paix pour cette nuit

Décidément nous ne sommes pas gâtés avec le temps, pour ne pas changer, il pleut encore ce matin. Cette fois-ci pas le choix, nous devons repartir sous la pluie car il n'y a pas d'eau sur place. Tout l'attirail de pluie est de sortie, sur-chaussures étanches, et capes sont nos habits de rigueur pour cette journée. Peu avant Komotini nous retrouvons la nationale 2 que nous avions quitté à Xanthi. Dans cette ville, nous constatons que tous les magasins sont fermés, et l'on voit des drapeaux Grecs de partout, c'est jour férié aujourd'hui car c'est la fête national hellénique. A Komotini, nous ne sommes qu'à seulement vingt deux kilomètres de la frontière Bulgare et à plus d'une centaine de la frontière Turc. Arrivé à Sapes, sous le parvis de l'autel de ville nous déjeunons. Une femme vient gracieusement nous apporter un paquet contenant deux feuilles de briques garnies de légumes, des gâteaux ainsi qu'une boisson, elle nous a croisé auparavant sur la route. Ce geste généreux accompagné de chaleur humaine est le bienvenu en ce moment car nous passons une journée exécrable, en ayant roulé toute la journée sous la pluie et dans le froid avec ce vent glacial. A Makri, dix kilomètres avant Alexandhroupoli, notre dernière ville Grecque avant la frontière Turque, nous nous posons une fois de plus dans un monastère.
Ce matin, enfin il ne pleut plus, mais il fait froid, à peine 6°. Nous arrivons à Alexandhroupoli, et faisons nos dernières emplettes en Grèce. C'est notre dernière journée dans ce pays, encore quelques coups de pédales puis nous quitterons définitivement l'Europe, du moins en ce qui concerne ce voyage, et vous donnons rendez vous en Turquie, notre prochaine destination.
Goodbye!

21 mars 2016

En direction de Thessalonique

D'Athènes à Thessalonique : 592 kilomètres.

On quitte Dimitri et on se dirige vers la première station de métro, nous promenons Frisette et Passpartou en métro, cette ligne va au nord d'Athènes, et sortons au terminus, cela nous rend bien service et facilite la traversée de la capitale. C'est dimanche et il y peu de monde dans la rame, comparé à l'autre jour ou elle était bondée.



Par après, pas le choix que de rouler sur une 2X2 voies jusqu'à Eleusis, là nous passons par Mandra, grimpons un petit col et basculons vers Stefani pour finir à Oinoi, où sommes rattrapés par la pluie. Nous trouvons refuge dans une construction à l’arrêt. Il pleuvra toute la nuit, et sans intermittence toute la journée du lendemain, elle ne cessera que dans la soirée. Bien évidement, nous n'avons pas pris le départ ce matin et sommes restés une bonne partie de la matinée dans nos duvets.




Au dessus de nos têtes, on peut admirer avec quelle adresse cet oiseau a construit son nid, du bel ouvrage !

Après cette nouvelle journée de repos forcé, il bruine encore ce matin et surprise, la température a énormément chuté, il fait froid, à peine quelques petits degrés. Malgré ce temps maussade, nous décidons quand même de reprendre notre route. Changement de destination, après consultation de la carte, nous décidons de ne pas passer par Thiva mais de prendre la direction de Chalkida, première ville de l’île d'Evvia. 




Le parcours est beau mais malheureusement quelque peu gâché par cette météo capricieuse qui ne nous lâche plus depuis un bon moment déjà. Nous passons un long col, il a neigé un peu plus haut, la température est basse, et il souffle un vent glacial, les sur-chaussures, gants longs, bonnets et vestes chaudes sont de sorties, car il fait très froid, en prime, quelques passages pluvieux pour ne pas arranger les choses. Parvenus à Strofila, après une longue descente, par chance, nous trouvons refuge pour la nuit dans une chapelle. Renaud allume un feu, rien de tel pour se réchauffer, et également pour se laver à proximité.



En cassant des branches, un morceau de bois vient se planter profondément dans la paume de sa main gauche, il faut extraire le morceau. Sur le moment, la douleur est vive et lance, mais Nicole en bonne infirmière est aux petits soins, désinfecte la plaie et pose un pansement, Après une bonne nuit réparatrice dans cette chapelle, en mettant le nez dehors il pleut toujours, nous ne démarrons cette journée qu'en fin de matinée lors d'une accalmie. La blessure à la main n'est plus douloureuse, et n'est pas handicapante pour tenir le guidon de Passpartou. Nous arrivons en fin d'après midi, après avoir traversé l'ile, à Aghiokambos, sur le lieu où nous allons embarquer sur le ferry demain, et revenir sur le continent.


Peu avant, à Loutra Edipsou, nous passons à côté d'une source d'eau chaude souffrée, elle est si chaude que nous avons du mal à y tremper la main.

Encore un don du ciel, une providence, une chapelle nous tend les bras pour nous accueillir cette nuit, à seulement cinq cent mètres de l’embarcadère. Décidément, c'est vraiment un temps à escargots, depuis presque une semaine il fait gris et il n'arrête pas de pleuvoir, nous n'avons pas trop envie de quitter notre chapelle protectrice, mais coûte que coûte nous devons être ce matin avant 8 heures pour embarquer vers Gilfa, et quitter l’île. Nous avons hâte de quitter la Grèce car ce pays ne nous enchante guère, la population n'est pas très avenante à notre goût, voir même indifférente, et certains commerçants n'affichant pas leurs prix ont tendance à en profiter avec nous, par exemple: deux chocolats chauds à l'eau, 6 euros! Lorsque l'on voyage dans un pays, le contact avec la population est importante, malheureusement ce n'est pas le cas ici. Les paysages sont assez répétitifs, la végétation est de type méditerranéenne, des oliviers, des pins, des genets, bref, du déjà vu, et énormément de chiens errants, et pour couronner le tout, du mauvais temps. De plus, sur les petits axes routiers lors d'une intersection il faut deviner la direction, peu ou pas d'indications, les gens ont la fâcheuse habitude de nous diriger vers l'autoroute dès que l'on demande notre chemin, certains nous donnent même de mauvaises indications, n'ayant qu'une carte au 1/650 millième en notre possession, toutes les petites routes ne sont pas dessus.
Dès la sortie du bateau, la route s'élève, nous grimpons vers un col, cela nous réchauffe un peu et sommes un peu plus chanceux car il ne pleut plus mais il fait toujours aussi froid, le thermomètre indique trois degré là haut au col. Par après, nous basculons sur une plaine qui longe l'autoroute en direction de Larissa. Au terme d'une journée encore bien monotone avec ce temps pourri, nous finissons cette journée devinez ou? Ben, encore dans un petit monastère.
Ce matin, il nous faut décider si nous allons faire le crochet pour visiter les Météores comme initialement prévu, ou les zapper et continuer notre route vers Thessalonique. Le mauvais temps ne nous enchante guère à retourner en montagne dans ces conditions et nous ne voulons pas nous attarder plus longtemps, finalement, nous filons au plus direct vers Larissa.
Nous n'avons pas trop de regret de ne pas être passé par les Météores car encore aujourd'hui il fait froid et il burine. Nous passons la nuit sous une grosse tonnelle d'un hôtel restaurant au bord de plage, après avoir passé Larissa. Il pleuvra pratiquement toute la nuit.



Oh miracle, au réveil un rayon de soleil pointe le bout de son nez, on a l'impression de revivre, car cela fait une semaine que nous ne l'avons plus vu. Quel beau spectacle, devant nous, se dresse majestueusement le mont Olympe, et son massif.


Le mont Olympe couvert de son manteau blanc. C'est le point culminant de la Grèce 2917 mètres.




Nous filons vers Katerini en contournant la ville par l'est, puis sommes obligés de monter et passer par Alexandria en faisant un détour de près de cinquante kilomètres pour aller à Thessalonique, car il n'y que de l'autoroute pour s'y rendre.


Nous plantons la tente dans un parc national, à proximité d'une réserve d'oiseaux; au réveil, un soleil généreux, cela met de l'entrain pour démarrer cette nouvelle journée.

Il a loupé son atterrissage!

12 mars 2016

Ilioupoli

Vers le milieu de l'après midi, nous arrivons à Ilioupoli, un quartier d'Athènes, là habite Dimitri qui nous reçoit comme il se doit. Le soir venu, il va chercher le repas que sa maman nous a particulièrement cuisiné, une spécialité Grecque à base de poivron, tomate, feuille de vigne, et riz, cuit à l'huile d'olive, la meilleur huile au monde selon Dimitri, ainsi qu'une tarte au fromage (feta). 
Dimitri qui a vécu dix ans en Californie est une personne vraiment cool, et très agréable à vivre, beaucoup de complicité entre nous, l'on rit bien. Bien évidement, nous abordons le problème de la crise en Grèce ainsi que celui des réfugiés Syriens qui arrivent en masse dans le pays.
Il est photographe de métier et nous fait partager les clichés pris un peu partout, c'est un artiste car ses photos sont de toute beauté. Tous les matins il part et nous laisse libre dans l’appartement qu'il occupe. Actuellement, il rénove un voilier qu'il vient d'acquérir, un quatre cabines, et en tant que skipper, va ainsi pouvoir par après, proposer des croisières d'une semaine aux touristes aisés d'Europe, d'Amérique, et d'Australie. Son rêve futur, après un périple de quinze mois à vélo, est de pouvoir se financer par le biais de la navigation, un tour du monde avec son bateau. On se sent très à l'aise chez lui, il nous a proposé de rester aussi longtemps que l'on le souhaite. 
Le lendemain, nous en profitons pour aller visiter la ville. 
Sur le départ ce matin, il pleut, Dimitri nous exhorte à rester une journée de plus, nous sommes donc arrêtés et au repos, chez lui, deux jours.
Pour info, cela fait onze mois aujourd'hui, que nous sommes sur la route pour notre tour du monde.

En l'agréable compagnie et complicité de Dimitri


A la station de métro, let's go, pour visiter Athènes

Petite anecdote: je n'ai pas usé mes fonds de pantalons sur les bancs de l'école mais sur la selle d'un vélo. Malgré plusieurs rapiéçages, la selle a eu raison de lui et je me vois contraint de m'en séparer après près de onze mois à supporter mon postérieur. Celui de Nicole n'est pas loin non plus de rendre l’âme.

11 mars 2016

Athènes

Quelle aubaine, encore du beau temps pour visiter la capitale.


Depuis l'Acropole, une vue de l'étendue d'Athènes, au nord puis au sud


L'entrée et la sortie de l'Acropole






Le Parthénon



Le Pandroseion


Odéon d'Hérodes Atticus


 Le théâtre de Dionysos qui marque la fin de la visite de l'Acropole



Le temple Olympien de Zeus


La porte d'Hariden





Le Square



Agora antique d'Athènes



Le temple de Hephaïstos


La Stoa d'Attale qui renferme le musée de l'ancien Agora
























Le musée de l'antique Agora


Ancienne église orthodoxe