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10 mai 2016

La Géorgie

De Hopa à Lagodekhi: 641 kilomètres.



Passage de la frontière, après avoir doublé une file considérable de poids lourds qui attendent à la douane Turque.
Nous entrons en Géorgie, premier pays du Caucase. Un tampon sur nos passeports et nous voilà dans un nouveau pays, la douanière tout sourire nous souhaite un welcome. Nous voilà en Géorgie; première constatation, il faut avancer la montre d'une heure, nous avons désormais deux heures de décalage avec l'horaire Français. Notre nouvelle monnaie est le Lari auquel il va falloir s'habituer.


Quelques kilomètres après la frontière, premier contact avec la population, cet homme nous fait déguster un vin sucré de son stand qu'il tient au bord de la route. Nous en profitons pour apprendre quelques rudiments en Géorgien tel: bonjour, merci, au revoir, l'eau etc.



Notre première soirée sur les bords de la Mer noire qui est d'ailleurs aussi bleue que les autres, et profitons d'un beau coucher de soleil, malheureusement celui-ci ne va pas durer. 
Nous passons notre première nuit Géorgienne sous la terrasse d'un restaurant.
Réveil, et départ sous un ciel menaçant vers Batumi. Choc des cultures en comparaison de notre dernier pays, la Turquie. Des magasins aux devantures remplies de bouteilles d'alcool, des boites de nuits, des bars à filles, des casinos, des hôtels de luxe, des femmes coquettes en mini jupe et talon aiguille, et des buildings flambants neufs au milieu d'anciens blocs d'habitations de l'ex URSS.





Batumi, ville moderne en pleine expansion.

C'est dans ce décor que nous arrivons au consulat d’Azerbaïdjan, pour faire nos premiers visas. Muni de photocopies de nos passeports, de photos d'identité ainsi que des adresses d'hôtels. Première déconvenue, ils exigent une réservation d'hôtel; de ce pas nous trouvons une connexion internet et réservons un hôtel. Sous une pluie battante, en début d'après midi, nous retournons remettre notre dossier. Surprise, l'on nous envoie en face du consulat pour remplir un ultime formulaire en nous annonçant au moins une bonne semaine de délai pour obtenir nos visas. Retour, avec le formulaire en question rempli, deuxième déconvenue, le fonctionnaire nous dit une nouvelle fois que ce n'est pas bon et nous redirige vers une autre agence un peu plus loin dans la rue. Nous restons bouche bée, pour 650 Lari soi 250€, sans aucun justificatif à fournir, ni aucun papier à remplir nous pouvons avoir nos visas pour le lendemain 16 heures. Quel business autour de ces visas!
Comme convenu, le lendemain nous récupérons nos visas, un souci en moins, nous avons obtenu 30 jours sur le territoire Azéri, et filons pour quitter la ville.

Nous croisons Sergeï et Alec, deux cyclos Ukrainiens qui rentrent dans leurs pays.

Nous papotons un long moment avec ce jeune Russe qui voyage à pied.

Nous ne sommes pas gâtés par la météo, nous traversons une bonne partie du pays sous la pluie, quatre jours consécutifs, et en profitons pour faire de longues étapes, le paysage verdoyant est sous la grisaille, de plus, pas grand chose à visiter dans ce pays. Dans une journée, nous battons deux records, pour ceux qui aiment les statistiques et les chiffres: la plus longue étape, 150 kilomètres  pour 1380 mètres de dénivelés, et 77km/ h dans une descente pour Renaud.


Malgré cela, quelques belles rencontres avec la population et des invitations à venir dormir chez eux.


 Nous dormons dans le chalet à coté de leur restaurant.



Choyés pas ces dames, alors que nous avons roulé plus de cent kilomètres sous une pluie ininterrompue toute la journée.





Tout le long de la route, après Khashuri des petites maisons en bois, ou l'on cuit le pain dans un four rond collé contre les paroirs chaudes, ainsi que des brioches au raisin, spécialité de cette région.


Tbilisi, la capitale de la Géorgie, que nous évitons. Une circulation infernale, ils roulent comme des fous dans ce pays, doublent sans aucune visibilité, parfois à trois de front, nos rétroviseurs ne sont pas un luxe, régulièrement les yeux rivés dessus à scruter le danger venant de l'arrière. Beaucoup de voitures de police tout au long de notre parcours, ils nous klaxonnent, l'une d'entre elle nous arrête, on nous demande notre nationalité, ils nous prennent en photo et repartent sans aucune autre explication, circonstance inhabituelle.

 Viande en vente sur le bord de la route

Heureusement que les panneaux sont doublés en Anglais, alphabet incompréhensible. 

 Alors que nous cherchons un bivouac, Gorges, un berger nous invite à dormir chez lui


Notre dernière nuit en Géorgie, soirée mémorable, quelle ambiance, danse, chant accompagné de boisson, et nourriture. 
C'est ainsi que se termine notre périple Géorgien, malheureusement un peu gâché par le mauvais temps.

 Nous quittons la montagne, pour la plaine en direction de la frontière.

2 commentaires :

  1. Incroyable cette histoire de visa...
    Business? Corruption plutôt non?!
    Bonne route.

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    Réponses
    1. Hé oui, ce sont les aléas du voyage....Le principal pour nous c'est de l'avoir.
      Bien amicalement.
      Nicole et Renaud

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