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5 octobre 2015

Retour en Croatie

Cette nuit fût très humide, nous plions la tente mouillée sans pouvoir la faire sécher. Il fait gris ce matin, beaucoup de nuages qui n'annoncent rien de bon pour cette journée.
Nous continuons sur cette piste empruntée hier soir jusqu'à un carrefour qui annonce enfin le monastère.
Celui-ci parait plus petit que ceux visités en Roumanie. Il date du XVI ème siècle. Sur place nous ne rencontrons qu'une bonne sœur, vieille dame, le dos courbé par toutes ses années, toute de noir vêtue et la tête voilée, elle n'échangera aucun mot avec nous.



Le monastère de Duzi.

Après le monastère, au bout de cinq kilomètres à crapahuter sur cette piste nous retrouvons enfin la route goudronnée. Il nous faut passer un col, le dernier dans ce pays.



Arrivés en haut, le spectacle est grandiose, un beau panorama s'offre à nous, l'Adriatique, dommage que le temps soit brumeux.
Sur place, nous profitons d'un petit vent pour faire sécher la tente puis dépensons nos derniers Marks à Ivanic, dernier village et dernier kilomètre avant la douane.
Nous quittons la Bosnie-Herzégovine, ce beau pays nous a enchanté autant par les paysages que par ses belles rencontres, un peuple accueillant et chaleureux. Cependant un gros bémol et des constats négatifs: des décharges sauvages un peu partout, des détritus tout au long de notre parcours, des voitures et camions très polluants et des automobilistes qui conduisent vite et sans trop respecter les cyclos. Nous avons eu à ce sujet plusieurs frayeurs.
Présentation des passeports et retour en Croatie, direction Dubrovnik. Mais un invité non désiré vient troubler cette journée lors de la descente: la pluie.


Vue sur les remparts de Dubrovnik.

Arrivés à Dubrovnik une foule de touristes, et des bouchons pour arriver dans la vieille ville, des files de voitures et de cars de divers nationalités, et nous sous une pluie battante. Nous négocions pour louer une chambre sur place, mais celles-ci sont à des prix exorbitants, nous ne sommes pas des pigeons que l'on plume et que l'on piège facilement. Nous rebroussons donc chemin, pas de possibilité de circuler à vélo ni de les laisser quelque part en sécurité.
A kupari, dix kilomètres au sud de Dubrovnik, dès l'entrée de la ville, nous entrons dans une salle de sport, et sommes autorisés à y passer la nuit au sec, car il n'a pas cessé de pleuvoir.

Notre nouveau refuge, une salle de sport.

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