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3 octobre 2015

Visite de Mostar

A notre réveil, Jejna nous sert thé et café puis peu après souhaitons donner congé à nos hôtes, mais Mensur nous exhorte de nous rasseoir et insiste pour que nous prenions le petit déjeuner avant de reprendre notre route. Quel délice sur cette table dressée devant nous, nous retrouvons les goûts et les saveurs des produits de la ferme consommés jadis dans notre enfance, lait frais de leur vache, crème onctueuse, pain et confiture maison, fromage et fruits.
Encore un départ émouvant pour chacun de nous, des embrassades et de grands signes en guise d'adieux.
Nous partons pour visiter Mostar située à seulement 13 kilomètres d'ici. Lorsque nous entrons dans la ville, c'est la désolation, beaucoup de maisons et de bâtiments détruits, des routes défoncées et, chose incompréhensible, on construit du neuf à coté de ces ruines laissées telles quelles. La vieille ville inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO est toute en vieille pierre et en zone piétonne, nous laissons nos vélos à coté d'un commerçant pour aller à pied. Énormément de touristes et de petites boutiques à souvenir. Le pont ancien démoli durant la guerre a été reconstruit à l'identique. Beaucoup de minarets se dressent dans Mostar, ville à majorité musulmane.




Mostar.

Après la visite de Mostar, nous reprenons notre route jusqu'à Buna où nous la quittons car trop de circulation à notre goût. Nous passons par Stolac, petite ville sympathique avec accrochées au flanc de la montagne naissante, d'anciennes fortifications. Cela annonce également du dénivelé en perspective vu le profil du paysage.

Fortifications de Stolac.

La route commence à serpenter, sur notre passage c'est la désolation, de long flancs de montagnes calcinés par d'anciens feux de forêts. Nous repassons en République Serbe de Bosnie.


Puis la route commence sérieusement à grimper, certains passages oscillent entre 9 et 10 %, cela monte sans relâche, pas un seul moment ou l'on peut récupérer un peu pour souffler, la fatigue se fait sentir et l'on ne voit pas le bout. Il commence à se faire tard et rien dans les alentours pour s'arrêter, pas une maison et de part et d'autre de la route des panneaux annonçant des mines. Les quelques vieilles voitures et camions qui montent laissent échapper une épaisse fumée noir lorsqu'ils nous doublent, pas de contrôle anti pollution dans ce pays. Arrivés en haut, ils sont obligés de s'arrêter pour laisser refroidir le moteur qui a surchauffé dans la montée. Enfin après de gros efforts épuisants nous arrivons au col, il débouche sur un plateau. Là haut il y a quelques maisons à l’abandon, dans l'une d'elle nous élisons domicile. Peu après notre arrivée il se met à pleuvoir, nous sommes heureux d’être à l'abri au sec.


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