Pour marquer notre première année de voyage, il a publié le diaporama ainsi que la vidéo de notre départ (ici). Merci!
De Tepeköy à Konya: 349 kilomètres.
A Tepeköy, le soir, nous sommes gentiment hébergés par Nihat-Aydin, sa femme Hatice et leurs trois enfants. Leur fille Rabia parle un peu l'Anglais ce qui facilite l'échange. Ce couple est adorable, ils possèdent 17 vaches laitières, des veaux et élèvent également des poulets.
En présence de Rabia, Nihat-Aydin, Hatice et Keram.
Pourquoi être descendu si bas dans le sud, alors que nous devrions nous diriger à l'est du pays, en direction de la Géorgie ? La réponse en image.
Au loin Pamukkale.
Pamukkale.
Juste au dessus de cette curiosité naturelle, se trouve également Hiérapolis, un site archéologique.
Déjà, en visitant Pamukkale, la météo était changeante, et nous avions droit à quelques averses. Le lendemain, après avoir passé Denizli, en l'espace de quelques heures, nous avons perdu 25°, autrement dit, il fait froid. Après une nuit passée dans une station service, nous démarrons la journée dans le brouillard. Pour fêter nos un an sur la route, on aurait souhaité meilleure météo, dans le courant de la journée, nous avons même droit à la pluie.
Dans le brouillard.
Tout au long de cette route allant jusqu'à Dinar, d'immenses carrières de marbres et de travertins. Un ballet de camions transportent ces gros blocs de rochers jusqu'aux usines qui les transforment afin de rendre le produit commercialisable.
Autre curiosité sur cette route, le lac Açi, situé à 900 mètres d'altitude, son eau est fortement iodée.
Des tas de sel provenant des marais salants.
Au terme d'une journée éprouvante, peu après avoir passé Dinar, nous sommes récompensés par une invitation hors du commun. Dans un petit village de montagne, Sezoi et sa famille se mettent en quatre pour notre bien être, quel accueil une fois de plus, dans la pure tradition turque. Nous mangeons assis en tailleur par terre, autour d'un grand plateau circulaire, garni de toute sorte de victuailles, notamment, de grandes galettes garnies de fromage, pliées en quatre et préalablement réchauffées sur le fourneau de la pièce à vivre. Quelle belle soirée, riche en partage, à l'occasion de nos un an sur la route. Buse, et sa sœur Ece, parlent toutes les deux parfaitement l'anglais, elles se font les traductrices pour tout le reste de la famille.
Nous quittons cette adorable famille, exhorté à rester une journée de plus, mais il nous faut avancer. Nous ne comptons plus le nombre de thés qui nous sont offerts tous les jours, c'est vraiment extraordinaire, la gentillesse et la générosité de cette population, nous avons beaucoup de leçons à recevoir !
Fini avec l'épisode pluvieux, nous faisons face à un vent froid, et de temps à autre une éclaircie avec un peu de soleil. Nous filons en direction de la ville de Cay. Vingt kilomètres avant, nous passons la nuit dans une bergerie, sur la paille.
Le paysage est sublime.
Ici, l'on nous offre les deux barquettes de beignets au miel.
Cet homme nous interpelle alors que nous roulons sous la pluie, il nous invite à boire le çay (le thé).Il nous raconte son accident de motocyclette, ou il a perdu sa jambe. Malgré tout la joie de vivre.
A Altunas, au terme de cette journée, nous cherchons un endroit pour bivouaquer, c'est alors qu'intervient Sinan, s'adressant à nous en Français. Il a reconnu le drapeau que porte fièrement Frisette. Venez chez moi, je vous invite! Quelle bonheur de finir la journée riche en émotion après ce bris. Il nous présente sa famille. Il a habité 25 ans à Paris. Ses deux filles sont nées en France. Encore une soirée mémorable, vivre en présence de cette culture Turque, tout ce que nous souhaitions découvrir lors de ce voyage.
Choyés par Emine, la femme de Sinan et leurs deux filles, Asena et Céline.
En fin de matinée, nous prenons congé de cette charmante famille, avec beaucoup d'émotions comme à chaque fois, car ce sont des gens très attachants et chaleureux, et nous partons toujours avec un pincement au cœur, ne sachant comment les remercier.
Nous reprenons notre route en direction de Konya, Nicole faisant de la moulinette, autrement dit en bonne Alsacienne, elle patauge dans la choucroute.
Quelques kilomètres plus loin, nous rencontrons un couple de cyclos Turcs, arrêtés sur le bord de la route.
Zelal et Fadil.
Nous faisons route ensemble, eux irons jusqu'à Konya, où ils sont étudiants, tandis que Nicole et moi, nous nous arrêtons à une station d'essence, après avoir parcouru 93 kilomètres, dans des conditions pas faciles pour Nicole.
Bonjour à vous deux
RépondreSupprimerDepuis que je fréquente notre association,CCI j'ai toujours entendu parler d'un accueil extraordinaire des habitants de la Turquie . Vous exprimez exactement le même sentiment et nous donnez l'envie de venir découvrir ce merveilleux pays.
Les témoignages sont importants de votre part, ils permettent de ce faire une autre idée de cette population qui nous est étrangère, ou simplement vue par l'empreinte de la presse, souvent lié à des conflits politiques !
Encore merci pour ces excellents témoignages !
Je découvre au travers de votre blog un voyage infiniment humain !
Je vous embrasse.
Serge
Sommes obligés de refuser les invitations sinon nous n'avançons plus!
SupprimerDes paysages extraordinaires et une populations chaleureuse, humaine, hors du commun.
A visiter absolument, sans plus attendre!!!!
Aucun conflit à l'horizon, il suffit de ne pas mettre les pieds ou il ne faut pas.
Grosses bises.
quelle est la cause de la casse du dérailleur ?
RépondreSupprimerBonne route en Turquie !!
Mystère et boule de gomme. Nous n'en avons aucune idée. Peut être la chaîne qui a sauté lors du départ sur cette piste et qui est venue bloquer et casser le dérailleur.
SupprimerGrosses bises à vous deux
Salut les amis
RépondreSupprimerPar vos photos, vous nous ressassés nos propres souvenirs.
Ça nous donne envie d'y retourner.
De tous les pays visités, jamais nous n'avons eux un tel accueil.
Bonne continuation
Bises à tous les deux
Michel et Sylvie
Chers amis,
SupprimerNous pensons effectivement à vous, à vos conseils prodigué concernant ce pays.
Pas de qualificatif pour exprimer ce que nous vivions en ce moment entouré de gens merveilleux.
Grosses bises à tous les deux.
Nous te souhaitons un très bon anniversaire Nicole.
RépondreSupprimerGros bisous à vous deux
Paul et Véro
Chers amis,
SupprimerMerci d'avoir pensé à mon anniversaire, j'en suis très touchée.
Grosses bises à toute la famille.
Nicole