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10 juillet 2016

Le Tadjikistan

Après un passage houleux à la douane Ouzbek, nous passons celle du Tadjikistan sans aucune fouille ni encombre, cela nous a pris 5 minutes.

Présentation du pays:
Le Tadjikistan est un des autres pays d'Asie Centrale. Il partage ses frontières avec le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, le Chine et l'Afghanistan. C'est un pays très accidenté dont 93% de sa superficie est recouverte de montagnes. Il possède en outre plusieurs des plus hautes montagnes du monde, dont le Pamir que nous allons gravir dans quelques jours. Au programme, plusieurs cols à plus de 4000 mètres d'altitude, ce sera notre première découverte de la haute montagne lors de notre périple.
Ancien état de l'ex URSS, il est devenu indépendant en 1991. Il compte 8 millions d'habitants, sa capitale est Douchanbé, et sa monnaie le Somoni, environ 8,8 somoni pour un euro.
Première constatation, le revêtement de la chaussée est en parfait état comparé à celui du pays précédent. Attention aux automobilistes, aucune pitié pour nous petits cyclos, c'est le plus fort qui passe, nous voilà prévenus.
Nous ferons une petite étape et n'arriverons pas à la capitale aujourd'hui comme souhaité, Douchanbé étant située à 66 kilomètres de la frontière, et pour cause, la nuit passée, Nicole s'est entièrement vidée, encore un souci alimentaire, affaiblie, pas de force pour aller plus loin, nous faisons donc une toute petite étape.


L'endroit est parfait pour permettre à Nicole de récupérer, elle a dormi une bonne partie de la journée, à l'ombre.

A l'entrée de Douchanbé


La capitale est assez moderne, hormis les connexions internet, gros soucis avec la wifi, très faible partout.
Sur les recommandations d'amis cyclos, nous trouvons facilement le bureau de l'OVIR car il nous faut une autorisation spéciale pour aller au Pamir, région autonome du Tadjikistan. Un passage par la banque pour nous acquitter du montant réclamé, et nous pouvons récupérer le précieux sésame l'après midi à 16 heures. 

A gauche, Rajabali, à sa droite, sa cousine Zaynoura, la prof de Français.

Nous vadrouillons dans la ville jusqu'à ce qu'une jeune femme accompagnée d'une autre nous interpelle. Vous êtes Français, comme je suis heureuse de vous rencontrer, j'ai appris votre langue et je l'enseigne à présent à la Fac. Alors que nous discutons tous les quatre sur le trottoir, arrive une dame qui nous demande si nous sommes Russes. Elle s'invite dans la conversation, Zaynoura nous servant d’interprète. S'en suit une histoire incroyable. Prise d'attendrissement et émerveillée par notre aventure, elle se propose de nous inviter au restaurant, nous refusons. Au bout d'un moment Mavlouda nous raconte les larmes aux yeux qu'elle a perdu son fils unique et qu'elle souhaite nous venir en aide. Elle nous prie tous les quatre d'aller nous asseoir sur un banc dans un parc proche, et de l'attendre un peu. Quelques temps plus tard, elle réapparaît les bras chargés d'une pizza, de quatre hamburgers, de 4 bouteilles de coca cola et d'une bouteille d'eau. Le repas engloutit, Zaynoura et sa cousine nous proposent d'aller chez elle, nous répondons par la négative car nous devons retourner à l'OVIR récupérer notre autorisation. Mavlouda intervient et nous invite de les suivre, elle vient également avec nous et elle nous appellera un taxi pour y aller; finalement nous partons à travers la ville, tous les cinq, chez les parents de Zaynoura. A l'heure convenue, le taxi nous attend devant la maison, et à notre grande surprise il est déjà payé. Nous ne savons comment remercier cette généreuse dame.
Première invitation, dans ce nouveau pays,à Douchanbé la capitale, encore une rencontre et un accueil que nous ne sommes pas près d'oublier, auprès de cette famille. Le lendemain, alors que nous voulons partir, ils nous disent de rester car il est prévu un plov (plat national) ce soir, spécialement cuisiné pour nous, en présence de la bienfaitrice Mavlouda. C'est ainsi que nous restons trois jours dans cette famille.



La famille réunie, autour du père de Zaynaura (au centre de la photo), qui est journaliste, et l'agréable et gracieuse présence de Mavlouda (la dame à droite).
Regonflés à bloc, lundi 11 nous quitterons Douchanbé et reprendrons la route en direction les hauts sommets du pays.
Soyez patients, car les connexions se feront rares, dès que possible nous vous raconterons la suite de notre aventure.
A très bientôt.

3 commentaires :

  1. Bonjour les amis,

    Quel plaisir de vous retrouver à travers le blog,j'étais impatiente d'avoir de vos nouvelles Les photos sont superbes.
    Bisous
    Véro

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  2. je vois que la route continue ....vraiment bravo....Comme cette année, on fait une parenthése voyage !!!! vos images et commentaires nous transportent et nous font un bien fou merci;merci, merci
    Michel et Eve rencontrés pas loin du Cap Nord il y a déjà un an

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