Giorgos nous invite à rester une journée de plus chez lui; ensemble, nous échangeons sur nos voyages réciproques et passons l'après midi à regarder des photos. Cela tombe bien, car il a plu ce matin et dans l'après midi, et ils n'annoncent pas beau temps pour les jours à venir.
Ce matin, nous quittons Giorgos, le ciel est chargé mais il ne pleut pas. Nous roulons en direction de Riza en passant un petit canyon.
Pour quitter la Grèce centrale et passer en Péloponnèse, il nous faut traverser la mer par un pont de 2,3 kilomètres de long.
Après le franchissement du pont, nous passons par Patra en empruntant l'ancienne nationale. Journée à jouer au chat et à la souris avec le temps, car par intermittence il y a de grosses averses. Fort heureusement, le plus souvent on trouve à s'abriter à temps. Lors d'une averse, nous cherchons à nous mettre à l'abri dans une station service, le propriétaire nous dit de dégager; je le remercie bien pour son sens de l'hospitalité en lui lançant tous les mots d'oiseaux qui me passe par la tête; furieux, nous repartons sous la pluie. Cette épisode pluvieux va durer toute la fin de journée. Au terme de plus de 100 kilomètres, nous trouvons refuge dans une station service désaffectée, fort heureusement pour nous, car il a plu des cordes encore toute la nuit.
Le lendemain, même scénario, avec en prime de la grêle jusqu'à Pigros. A la sortie de la ville, nous trouvons une construction pour y passer la nuit.
Pour les deux petits sportifs que nous sommes, il n'était pas concevable d'aller en Grèce et de ne pas aller voir le plus prestigieux lieu symbolisant le sport : Olympie.
Les dieux d'Olympie ont entendu notre requête et exhaucé notre vœux, ce matin il ne pleut plus et le soleil fait son apparition alors qu'il n'a cessé de pleuvoir une bonne partie de la nuit. Nous avons du beau temps pour faire la visite.
Un article est consacré à la visite d'Olympie.
Après Olympie, pour revenir vers Patra et par la suite longer la côte en direction d’Athènes, notre prochaine destination, nous décidons de passer par Lalas et la montagne, car il est prévu beau temps pour les jours à venir.
Nous passons au pied des sommets, ceux ci sont recouverts d'une neige fraîchement tombée. Ne trouvant rien pour s'abriter sur cette route de montagne, à 800 mètres d’altitude, et après une grosse journée à fort dénivelé, nous montons la tente que nous n'avons plus utilisée depuis l'an dernier. Il fait froid, il va même geler dans la nuit.
Départ tardif vers 10 heures 30 ce matin, car nous profitons du soleil pour faire sécher notre tente. Au programme de cette journée encore pas mal de grimpette avant de descendre vers Patra que nous traversons en fin de journée. Fatigués, nous trouvons refuge sous le préau d'une association, il y de l'électricité et de l'eau.
Ce matin, au départ de cette nouvelle journée, nous avons droit au soleil mais en prime, un fort vent de face. A présent, nous longeons la côte nord de la Péloponnèse, nous sommes dans un couloir entre mer et montagne. Nous passons les villes de Egio et Egira pour nous arrêter à Ligia au terme de cette journée, et profitons d'une connexion internet.
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