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23 avril 2016

Les caravansérails

D'Aksaray à Sivas: 366 kilomètres.

Nous continuons notre route en direction de la Cappadoce, autre grande destination programmée dans ce pays. Toujours sur cette légendaire route de la soie, voie très prisée par les cyclos voyageurs, nous visitons plusieurs caravansérails sur notre passage. Nous publions plusieurs photos de ces monuments qui ont marqué une époque et qui vont faire plaisir à bon nombre de cyclos que nous connaissons.




Caravansérail d'Agzikarahan



Lieu où ils se restauraient 

 Une des salles ou dormaient les voyageurs

En haut de l'escalier, la mosquée


L'intérieur de la mosquée

Caravansérail d'Örsin-Hani

Sur la carte en notre possession est indiquée une curiosité. A la vue du panneau d'indication, nous n'hésitons pas à faire le détour pour aller visiter ce village enterré, malheureusement fermé en cette saison.






Après avoir passé la ville d' Aksaray, nous passons une nouvelle nuit, invité chez l'habitant. Ali, un homme de 65 ans, vivant avec son fils, nous a gentiment reçu dans sa ferme.


Chez Ali

Longue étape que celle d'aujourd'hui, plus d'une centaine de kilomètres, malgré toutes ces visites, et toujours un beau soleil qui nous accompagne, l'on ne va pas s'en plaindre. Nevsehir attire notre curiosité puisque une partie de cette ville est construite sur et autour de rochers de formes verticales, percés comme du gruyère. On peut même apercevoir certaines maisons accolées à la roche avec des fenêtres dans la pierre, nous ne sommes plus loin de la Cappadoce.

Nevsehir

Enfin nous arrivons à Gröeme, haut lieu de la Cappadoce. Même si la saison n'a pas démarré, à notre grand regret, aucune montgolfière dans le ciel, mais déjà beaucoup de cars de touristes, locations de quads, boutiques de souvenirs, restaurants, hôtels etc; dommage que ce lieu naturel dans ce cadre idyllique, inscrit au patrimoine de l'UNESCO, ne soit pas plus préservé que cela, nous nous attendions à voir un lieu sauvage et moins de business.
Nous prenons des photos sans trop nous s'y attarder.









Un peu plus loin, dans la roche, également inscrit au patrimoine de l'UNESCO, une chapelle.





La ville de Kayseri se profile au loin, il se fait tard, impossible de trouver un endroit pour planter la tente car il y a de la roche partout, en passant devant une maison, nous demandons à son propriétaire la possibilité de mettre la tente, celui-ci nous fait dormir à l’intérieur sur le canapé.



Kayseri, au pied du Mont Erciyes qui culmine à 3917 mètres d'altitude 




Et toujours ces beaux paysages sur cet immense plateau d'Anatolie Centrale qui oscille entre 1000 et 1450 mètres d'altitude avec une succession de cols, mais relativement roulant.

Egalement, une région de poterie

Ce matin, le ciel est nuageux, et le vent s'est levé, heureusement il nous pousse, nous parcourons dans la matinée 80 kilomètres. A Sultan-Hani, nous entrons dans le village pour manger et visiter le caravansérail. Ce village de 600 âmes est en effervescence, il s'y déroule le tournage d'un film. Nous rencontrons plusieurs habitants, et sans le savoir, Monsieur le maire du village qui se prénomme Salia, nous invite à boire le thé. Il parle bien l'allemand ce qui facilite le dialogue avec tout ce petit monde. De suite, il nous propose de rester pour dormir chez lui. Le soir venu, nous sommes conviés en sa présence à manger avec toute l'équipe du tournage, comédiens et tout le staff. 


Salia

Par après, dans la soirée, il nous emmène chez des amis, on mange, on boit et Nicole est habillée en femme turc, Nous avons bien ri. 





Quel accueil!

Rétrospective d'une époque révolue, de nos jours, où tout transite par conteneurs et par camions.






Vers le milieu de la matinée, nous quittons Salia, le soleil est de retour mais il souffle un vent froid venant du nord qui a chassé tous les nuages, désormais un beau ciel bleu.


Katya et Léo

Dans la soirée, nous faisons une agréable rencontre. Nous croisons un couple de cyclos voyageurs revenant d'Iran. Nous discutons un long moment avec eux avant de reprendre notre route. Il se fait tard, rien à l'horizon, nous plantons la tente dans un pré. Peu avant la tombée de la nuit, vers 20 heures, il fait déjà bien froid.


Après cette nuit passée sous tente, il fait très froid à notre réveil. L'eau des gourdes sont gelées, c'est un bloc de glace, mais nous avons passé la nuit , bien au chaud dans nos duvets. Le soleil est au rendez vous, la tente dégèle et nous pouvons reprendre la route en direction de Sivas. 
Peu avant cette ville deux options se présentent à nous: rejoindre la côte de la mer Noire et emprunter une route coincée entre mer et montagne, à grande circulation, ou passer la montagne en direction d'Erzurum. 
La réponse dans un prochain article.

2 commentaires :

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