Nous mettons trois jours pour parcourir la distance séparant ces deux villes. Dès la sortie de Shepte, les cinquante premiers kilomètres sont plutôt vallonnés, sur une route avec un revêtement asphalté en excellent état jusqu'à Beyneu.
Encore de beaux paysages.
Après cette région quelque peu accidentée, de longues lignes droites, aussi loin que l’œil puisse percevoir, jusqu'au au bout de l'horizon, que ce soit derrière nous, à gauche ou à droite, sur 360°c'est le même décor, le désert à perte de vue. L'an dernier, alors que nous traversions d'immenses forêts et lacs, dans les pays nordique, à présent c'est l'inverse, plus aucun arbre ni eau depuis plus de 500 kilomètres.
De temps à autre nous croyons apercevoir au loin une forêt, de l'eau, mais ce n'est qu'un mirage et le fruit de notre imagination débordante. Même si cela peut vous paraître monotone de traverser de si grandes étendues arides, nous y rencontrons une grande plénitude car c'est de longs moments passés sur Frisette et Passpartou pour penser, méditer, philosopher sur notre vie, passée, présente, à venir, à notre famille, à ce voyage qui prend une dimension spirituelle, à se poser des questions qui resteront sans réponse.
Pas la grosse chaleur, nous avons bénéficié de bonnes conditions météo jusqu'à présent, certes beaucoup de vent, changeant de direction chaque jour, mais également le premier soir quelques gouttes de pluie, et le second un gros orage, heureusement la tente était déjà montée pour s'y réfugier à l’intérieur, et des nuits fraîches.
Beaucoup de solidarité lors de cette traversée, des coups de klaxons, des signes de la main, des prises de photos, mais également des bouteilles d'eau et de jus de fruits qui nous sont offerts.
Peu ou pas de ravitaillement en cours de route, hormis le pain et quelques babioles, mais tous les cinquante kilomètres environ, des auberges ou viennent se restaurer les routiers traversant le désert, ils servent des repas basiques, au menu de la soupe, des pommes de terre accompagnés avec de la viande de chameau, un gout qui ne nous est pas familier.
Dès l'entrée de Beyneu, à la première market, nous remplissons nos sacoches de divers aliments, c'est alors que nous sommes interpellés par un jeune homme qui nous aborde en Anglais.
Marat nous invite à boire le thé, mais ne peut nous garder car il vit chez ses parents. Par après, il téléphone puis nous demande de le suivre, il nous emmène dans un hôtel, installez vous, vous êtes mes invités, la chambre nous est offerte...
Nous vous donnons rendez vous en Ouzbékistan, notre prochain pays, mais près de cent kilomètres de piste dans le désert nous attendent dès demain, avant d'arriver à la frontière.
De temps à autre nous croyons apercevoir au loin une forêt, de l'eau, mais ce n'est qu'un mirage et le fruit de notre imagination débordante. Même si cela peut vous paraître monotone de traverser de si grandes étendues arides, nous y rencontrons une grande plénitude car c'est de longs moments passés sur Frisette et Passpartou pour penser, méditer, philosopher sur notre vie, passée, présente, à venir, à notre famille, à ce voyage qui prend une dimension spirituelle, à se poser des questions qui resteront sans réponse.
Pas la grosse chaleur, nous avons bénéficié de bonnes conditions météo jusqu'à présent, certes beaucoup de vent, changeant de direction chaque jour, mais également le premier soir quelques gouttes de pluie, et le second un gros orage, heureusement la tente était déjà montée pour s'y réfugier à l’intérieur, et des nuits fraîches.
Beaucoup de solidarité lors de cette traversée, des coups de klaxons, des signes de la main, des prises de photos, mais également des bouteilles d'eau et de jus de fruits qui nous sont offerts.
Peu ou pas de ravitaillement en cours de route, hormis le pain et quelques babioles, mais tous les cinquante kilomètres environ, des auberges ou viennent se restaurer les routiers traversant le désert, ils servent des repas basiques, au menu de la soupe, des pommes de terre accompagnés avec de la viande de chameau, un gout qui ne nous est pas familier.
Il y plus de vie dans ce désert que nous ne l'imaginions
Même les moutons se sont métamorphosés, ils ont de gros culs.
Dès l'entrée de Beyneu, à la première market, nous remplissons nos sacoches de divers aliments, c'est alors que nous sommes interpellés par un jeune homme qui nous aborde en Anglais.
Marat nous invite à boire le thé, mais ne peut nous garder car il vit chez ses parents. Par après, il téléphone puis nous demande de le suivre, il nous emmène dans un hôtel, installez vous, vous êtes mes invités, la chambre nous est offerte...
Nous vous donnons rendez vous en Ouzbékistan, notre prochain pays, mais près de cent kilomètres de piste dans le désert nous attendent dès demain, avant d'arriver à la frontière.
Votre "traversée du désert" n'en est pas une: vous êtes au coeur de votre voyage. Bonne route.
RépondreSupprimerLe plus dur reste à venir, ce n'était qu'un avant gout!
RépondreSupprimerBonne lecture.
Bonjour les amis,
RépondreSupprimerNous avons hâte d'avoir de vos nouvelles et aussi découvrir votre traversée du désert.
A très bientôt.
Bisous
Véro
Bonjour vaillants cyclistes. Votre tente au milieu de nulle part, sur fond d'horizon rectiligne, nous n'osons nous en approcher afin de ne pas troubler votre état méditatif si bien exprimé dans votre texte. Mais nous ne sommes pas loin car le 18 juin sera le premier anniversaire de notre rencontre à l'approche du cercle polaire. Depuis nous ne cessons de vous accompagner. Courage à Bouclette et Passpartout ! Amitiés et bon anniversaire nous quatre ! Maryse et Jean-Louis
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