A la sortie de Nukus un groupe de jeunes compétiteurs nous rattrape et vient discuter avec nous, cela nous rappelle de bons vieux souvenirs avec les jeunes, d’ailleurs ici beaucoup de gens dans les villes et villages se déplacent à vélo.
Enfin une première nuit avec un ciel étoilé depuis que nous traversons les déserts, pas un nuage à l'horizon ni un brin de vent. Ce matin, les premiers rayons de soleil pénétrant dans la tente nous incite à nous lever et partir de bonne heure.
Depuis deux jours, plus d'orage, un beau soleil, mais des moments obscurs, un gros passage dans le "désert" pour moi (Renaud). Un gros coup sur le moral, mes enfants et petits enfants me manquent. Par dessus le marché, depuis quelques jours des douleurs au genou gauche, et ce matin de vives douleurs qui m'oblige à stopper net, c'est comme si je recevais des coups de poignard dans le genou, à tel point que j'en ai les larmes aux yeux, et pour couronner le tout des dérangements intestinaux, certainement le poisson, seul aliment que Nicole n'a pas mangé. Malgré tout, nous prenons quand même le départ ce matin là. Péniblement, nous parcourons 40 kilomètres avant de jeter l'éponge. Nous stoppons notre journée vélo en milieu de matinée, dans un endroit ombragé. Ces moments de repos ont été bénéfiques.
Mais rassurez vous, à l'heure ou j'écris ces lignes, tout est rentré dans l'ordre, ma crise au genou est passée, mon tube digestif va mieux, et Nicole avec son moral d'acier, a su me tirer vers le haut, et s'est chargée de me remettre sur pied, enfin, plutôt sur la selle. Quelle merveilleuse compagne! Nous repartons de plus belle.
Nous retrouvons le désert dès la sortie de Nukus, après avoir traversé celui du Karakalpakstan, et une route chaotique pour ne pas changer. Celle-ci exige beaucoup de concentration car il faut éviter les trous, les déformations de la chaussée ainsi que les véhicules plus nombreux dans cette région. A la longue, les secousses nous procurent des douleurs, aux mains, aux poignets, au avant bras et au cou, autant dire, nous n'avançons pas aussi rapidement que nous le souhaitions.
La fin du désert, on aperçoit de la végétation au loin
Four à chausson, farci avec de la viande et oignon.
Nous roulons jusqu'à Beruni puis bifurquons en direction de Khiva. Cette région est moins hostile, très peuplée, il y a de la verdure, de grandes culture de coton, de blé, des plantations de pastèques, melons et autres légumes, ainsi que des bovins, des ovins et des chevaux dans le peu de pâturage, cela nous change des 800 kilomètres de désert que nous venons de passer.
Un aperçu de l'état de la chaussée
Champ de coton
Une prise de conscience, un peu tardive!
Il fait très chaud, les températures sont élevées, mais nous ne souffrons pas de la chaleur car nous sommes habitués à faire du vélo l'été en Provence par des températures similaires.
Nous arrivons à Khiva, ancienne ville de la route de la soie, posons Frisette et Passpartou dans une Guest house et partons visiter cette ville chargée d'histoire.
Carte de la route de la soie
A l'intérieur de ces fortifications, la vieille ville de la soie
Musique et danse Ouzbek
Tissage de la soie, un travail de minutie
Demain, nous reprenons la route en direction de Boukhara, puis Samarquand, encore 350 kilomètres de désert avant de joindre la première ville.
Quel courage mes petits parents cheris ! Je pense fort a vous et vous envoie plein d´ondes positives depuis le Bresil ! Je suis extremement fiere de vous ! C est un veritable exploit ce que vous accomplissez ! Mille bisous d amour ! Vous me manquez enormement, chaque jour un peu plus, mais je suis heureuse que vous viviez votre reve, comme moi qui suis en train de vivre le mien ! Loin des yeux mais surement pa loin du coeur, ca n a jamais ete aussi vrai que maintenant ! Je vous aime ! Prenez soin de vous
RépondreSupprimerParents extras, enfants extras ! :-)
SupprimerTon message est réconfortant, on en redemande.
SupprimerGros bisous à notre fille chérie.
Top et encore Top... Merci on en profite, et c'est vous qui pédalez ! :-)
RépondreSupprimerCourage, derrière les belles images et beaux récits, il doit y avoir des moments difficiles et ingrats
Nota, , hierà Thalassa, il y avait un reportage sur la mer D'Aral et son assechement...
a+
Hubert
Merci Hubert pour tes compliments.
SupprimerEffectivement, il y a également le revers de la médaille, mais elle brille des deux côtés!!!
Bien amicalement
Coucou Nicole et Renaud
RépondreSupprimerPour la première photo, il y a un gros clin d'oeil à "joievélo" ..... en tout cas, c'est la première pensée que j'ai eue en la voyant.
Bon des petits coups de mou, ça arrive de temps en temps, surtout après 800km de désert mais Nicole est là pour te soutenir et puis bientôt, vous serez dans des belles montagnes. Ce petit coup de blues ne sera plus qu'un lointain souvenir.
Ça y est, vous êtes en plein dans les "stan" avec cette première ville magnifique.
Profitez de chaque jour, de chaque rencontre et chaque pays traversé, faites le plein de souvenirs pour que vous puissiez les racontez à votre retour à vos petits-enfants. Ils adoreront écouter vos récits et seront très fiers de leurs grands-parents. Voilà une bonne raison, s'il en est besoin, pour faire face à l'éloignement de vos proches.
Bonne route à vous 2, je vous embrasse bien fort.
C'est surtout ce genou récalcitrant qui me fait douter, espérons que ce soit qu'un mauvais passage.
SupprimerQuelques moments de relâchement, je pense que cela doit également t'arriver.
Bonne balade avant le grand départ.
Grosses bises.