L'abri où nous avons passé la nuit, au bord de la Una.
Nous quittons notre petite route qui surplombe une vallée pour croiser un axe plus important qui lui descend à Drvar. Cette ville située en bas dans la vallée est sinistre et triste, beaucoup de bâtiments mal entretenus, d'autres délabrés, des immeubles gris, des anciennes cheminées et des usines désaffectées, vraiment rien de beau à voir.
Drvar, au fond dans la vallée.
On se demande quel avenir peuvent avoir ces jeunes ici, avec qui nous discutons. Ville perdue au milieu des montagnes, aucune industrie autour, pas d'agriculture, seul une grande scierie, d'ailleurs Drvar signifie bois en Bosniaque.
Après déjeuner, nous quittons Drvar par une petite route qui va nous emmener à nouveau la haut dans la montagne. Sur cette petite route sinueuse, pas de signalisation, à chaque intersection de route il faut deviner la direction, la carte achetée à l'entrée du pays n'est pas très précise car beaucoup de petites routes n'y figurent pas. Sur notre passage, beaucoup de maisons à l’abandon, toujours autant d'autres détruites, des panneaux signalant des mines et quelques fermes isolées.
Nous profitons d'un petit rayon de soleil pour aérer notre couchage et faire sécher les capes et les sur-chaussures encore mouillées de la veille à proximité d'une ferme. A notre vue, un vieille dame s'approche du grillage et vient parler avec nous, malheureusement sans pouvoir se comprendre, elle sourit puis part et revient avec un sceau nous apporter des tomates de son jardin.
Notre route continue de monter, étant à court d'eau, nous nous arrêtons dans une ferme pour nous ravitailler, l'eau sera directement puisée depuis un puits avec un sceau, seul point d'eau de la maison.
Les quelques fermes que nous rencontrons sur cette route sont toutes isolées, on se demande comment peuvent vivre ces gens, loin de tout ravitaillement et surtout comment font-ils en hiver lorsque cette région montagneuse est recouverte de neige.
Nous avons déjà beaucoup grimpé aujourd'hui, la route continue de monter, nous sommes déjà à 1000 mètres d'altitude, le temps passe, il est l'heure de penser à trouver un endroit pour passer la nuit au sec et au chaud car le ciel est menaçant. A la prochaine ferme, nous demandons un abri pour pouvoir passer la nuit. Ce couple de berger avec qui nous ne pouvons échanger aucun mot, vit avec un de leur enfant et deux petits enfants, il n'y a pas de place dans leur petite maison, mais nous propose le garage où est entreposé le tracteur, puis nous invite dans leur cuisine, bien au chaud à côté de la cuisinière à bois et nous offre un ''raki'', (eau de vie) et un café avant d'aller rejoindre notre lieu de couchage.
La ferme, et nos deux bergers.
Quel plaisir de vous suivre grâce à votre blog
RépondreSupprimerLes commentaires et les photos sont superbes
On vous embrasse fort bonne continuation et gros bisous
Famille PAIVA
Quel plaisir que de lire votre gentil message, et de vous savoir fidèles lecteurs, à notre tour de vous embrasser très fort.
RépondreSupprimerBonne lecture...
Nicole et Renaud
Quelles belles photos encore ..... C'est toujours avec plaisir que je vous suis sur votre blog , merci de nous faire partager votre voyage . Je pense à mon frère Serge qui lui aussi voyage de son côté . Allez j'attend les prochaines nouvelles avec impatience . Bises . Michèle Fichant-Kessler .
RépondreSupprimerChère Michèle,
SupprimerNous suivons les péripéties de Serge et ses amis au Pérou dans l'attente de s'y rendre, par le biais de Facebook.
Bonne lecture pour la suite de notre voyage.
Bises.