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18 octobre 2015

Les bouches du Kotor

Cette journée s'annonce bien ensoleillée pour découvrir ce nouveau pays.
Le Monténégro, petit pays des Balkans et de l'ex Yougoslavie n'est pas beaucoup peuplé, environ six cents quarante mille habitants; il est très montagneux, avec une partie donnant sur la mer Adriatique. Après son indépendance, il a demandé l’adhésion à l'Union Européenne. N'étant pourtant pas encore membre, paradoxalement, il a déjà adopté l'euro comme monnaie.
Aujourd'hui c'est dimanche et à notre grande surprise tout le monde travaille, on livre le béton dans les chantiers, les grues sont en action, on terrasse sur le bord des routes, les camions circulent, les employés des communes sont à pied d’œuvre, tous les commerces sont ouverts, même les pharmacies. A notre avis, il serait bon qu'ils revoient les conventions du travail avant de venir grandir l'Union Européenne.



Notre journée vélo est bien agréable aujourd'hui et ce pour diverses raisons. Il fait beau, nous roulons dès le matin en petite tenue, nos douleurs musculaires de la veille ont toutes disparues, et le paysage est de toute beauté. La route suit les contours des bouches du Kotor, ce fjord pris en tenaille entre les montagnes, tantôt à gauche, tantôt à droite, sur près de quarante cinq kilomètres.













Le fjord

Elle nous fait traverser des villages anciens avec leurs maisons en pierres de taille grise, typique de la région.



Le village d'Herceg Novi


Malheureusement, victime de son succès, le tourisme, le béton envahit de plus en plus les flancs de la montagne et les abords du fjord, il y a des constructions de partout, dont certaines commencées et laissées telles quelles. Quel dommage de laisser dénaturer un si beau patrimoine naturel.




Le fjord fini à Kotor, la vieille ville est entourée de remparts qui montent jusqu'au fort dans la montagne. Énormément de monde dans Kotor et aux abord de la vieille ville, un paquebot vient de déverser son flot d'occupants, des Roms qui mendient un peu partout. Toutes ces raisons nous font renoncer à monter aux remparts. Nous ne prenons pas le risque de laisser Frisette et Passpartou abandonnés à leur sort, et nous nous contentons de sillonner quelques ruelles en-bas.







Kotor


Kotor se situe au pied de la montagne, dès la sortie de la ville, la route commence à s'élever, vu l'heure avancée, pas question de commencer à monter, il est temps de chercher un bivouac. Ce sera encore un immeuble en cours de construction, dont le chantier est également à l'arrêt, il nous abritera pour cette deuxième nuit au Monténégro.


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