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3 novembre 2015

Koman

Ce matin, la tente est sèche et avons un bel ensoleillement pour démarrer cette journée vélo. Notre route commence à grimper, de temps à autre nous apercevons le lac, cette chaussée est en mauvaise état. Nous prenons le temps de savourer ces beaux paysages et nous arrêtons souvent pour aller à la rencontre de la population qui est agréablement surprise par notre démarche, cela leur fait grand plaisir.



 








Scène de vie tout au long de notre route
  






Sans le savoir, l'étape sera courte car cette route qui va jusqu'à Koman ne va pas plus loin. En montant au barrage, il faut prendre un bateau jusqu'à Fierzë pour continuer. Nous arrivons vers 13h à l'embarcation après avoir monté une raide pente de près de 15% jusqu'au barrage et après avoir passé un tunnel.

Ce camionneur s'arrête à notre hauteur et se propose de nous emmener, bien sûr nous refusons.  
  

Le barrage

Sur place, le capitaine nous annonce qu'il n'y aura plus de bateau avant demain matin 9h. Pour nous éviter de redescendre à Koman, il nous propose de dormir dans la cabine de son bateau amarré sur les lieux. Dans l'après midi arrive un homme en bus et décharge tout un tas de provisions. Après discussions, celui-ci nous fait savoir qu'il attend une barque et nous propose de venir avec lui car il va à Fierzë comme nous. Nous lui faisons confiance et partons. Au bout d'une heure de navigation celui-ci est déposé à un endroit inaccessible par la route et loin de notre destination. Les deux personnes navigants refusent de continuer et nous demandent de quitter la barque. Face à ce subterfuge, nous n'obtempérons pas et insistons pour continuer jusqu'à notre destination finale ou alors revenir à notre point de départ. Notre naïveté nous a joué un tour, cet homme en complicité avec les deux de la barques en a profité pour voyager gratuitement. Les deux magouilleurs nous réclament une somme énorme pour continuer. Nous refusons. Pour nous ramener ils veulent l'équivalent de 50€, pas question de leur donner cette somme. Les négociations s'éternisent, il commence à faire nuit, finalement en payant 30€, ils nous ramènent au départ. A l'avenir nous serons plus méfiants. 

   La cabine où nous avons passé la nuit

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