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8 novembre 2015

L'Albanie et toutes ses facettes

Lorsque nous nous réveillons ce matin, Nexhbedim n'est pas là, il est déjà parti et ne pouvons même pas lui dire au revoir.
Nous déjeunons puis repartons en ayant pris le soin de transmettre un message à la personne présente, lorsqu'il sera de retour.
Nous passons dans cette région tout à l'Est du pays, non loin de la frontière du Kosovo qui se trouve derrière les montagnes. 





Nous passons des hameaux, le seul moyen de locomotion est l'âne ou le cheval. Ils se font ravitailler par des mini bus de passage puis emportent la marchandise sur le dos des chevaux ou des ânes.  Nous constatons depuis hier que cette région que nous traversons est très pauvre. Beaucoup de coupure d'électricité dans la journée, nous ne savons pas pourquoi. Il y a des attroupement d'enfants qui se forment lorsqu'ils nous voient arriver de loin, ils essayent de nous barrer la route pour nous exiger de l'argent. Par mégarde, Frisette s'est fait subtiliser son drapeau. A un moment donné alors que Nicole se trouvait quelques dizaines de mètres derrière moi, un groupe de gosses ont essayé de l'arrêter en se mettant au travers de sa route, elle arrive à les esquiver, ils lui courent après puis n'arrivant pas à la rattraper, la caillasse. Dès à présent, nous essayons de rester ensemble et le cas échéant, je l'attend.

Encore une particularité de ce pays, que ce soit chez l'habitant, ou dans les bars, pas de papier toilette dans les wc, un broc avec de l'eau, dans certains cas un tuyau d'eau, et dans le meilleur un bidet pour se laver les fesses, mais nous avons une bonne réserve de papier cul.




Une coiffe Albanaise

Encore de belles rencontres avec la population




Lors d'une descente, nous devons redoubler de vigilance et de prudence car la route est verglacée par endroit, ce versant de la montagne étant au nord et par conséquent pas ensoleillé. Nous profitons encore aujourd'hui d'un bel ensoleillement malgré un font d'air frais.



Malheureusement, des images qui se répètent trop souvent, quel dommage!

La devanture d'une boucherie

Arrivés à un carrefour, avant l'entrée en ville dans Peshkopi, nous nous arrêtons devant un hôtel restaurant. Nous allons  voir s'il y a la wifi puis demandons à visiter la chambre et s'assurons s'il est possible d'entreposer Frisette et Passpartou dans un endroit sécurisé. La chambre négociée à 15€ est luxueuse, il est midi, nous nous offrons un repas au resto et mettons un terme à cette journée.

2 commentaires :

  1. Coucou les baroudeurs !
    Laisser tomber le papier toillette.
    On si fait très vite au lavage des fesses à l'eau, en plus vous allez faire des économie et gagner de la place.
    Nous après la Turquie, nous aurions presque continué à la maison.
    Superbe vos photos.
    Nous pensons bien à vous.
    Ici c'est la canicule en automne 24°
    Grosses bises

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    Réponses
    1. Ici nous bénéficions d'un temps exceptionnel pour la saison, mais l'eau pour se laver le cul est froide!!!
      Passpartou se souvient de son passage à Dargoire, sa béquille est au top et il pense tous les jours à vous.
      Bises à tous les deux.

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